Les Belges continuent de sous-estimer le danger des maladies cardiovasculaires

La lutte préventive contre les facteurs de risque est cruciale pour la santé cardiaque

18 March 2025

Les maladies cardiovasculaires sont responsables de 23,6 % des décès en Belgique1, mais près de 45 % des Belges sous-estiment ce chiffre, selon une récente étude iVOX2 réalisée pour Novartis. Comparé à 2022, lorsque l'étude a été réalisée pour la première fois, ce chiffre a à peine évolué. Cependant, 80 % des décès pourraient être évités en abordant activement les facteurs de risque3 tels que le tabagisme, l’obésité, l’hypertension et le cholestérol élevé, ainsi que l’activité physique. En plus des bienfaits pour la santé, une activité physique régulière a également un impact positif sur l'économie, en augmentant la productivité au travail, en réduisant l'absentéisme et en diminuant le présentéisme (être présent au travail sans être productif).4

L’impact de l’alimentation, de l’exercice et du stress sous-estimé en tant que facteurs de risque cardiaque

78 % des Belges reconnaissent que la prévention des maladies cardiovasculaires est possible, lesquelles, avec le cancer, représentent les principales causes de décès en Belgique. Cependant, 11,8 % des hommes estiment encore qu’il n’y a pas grand-chose à faire. C’est presque deux fois plus que le nombre de femmes. De plus, plus de la moitié des 1 000 Belges qui ont participé à l’étude iVOX pensent qu’il existe des maladies plus graves que les maladies cardiovasculaires. Parmi les hommes, ce chiffre atteint même 63 %.

L’étude montre également que les Belges évaluent correctement certains facteurs de risque, tels que le tabagisme (le facteur de risque le plus important selon 17 % des répondants), le surpoids (15 %), l’hypertension (14 %) et le cholestérol élevé (12 %). Mais une alimentation malsaine (7,5 %), le manque d’activité physique (7 %) et le stress (6,4 %) sont des facteurs de risque de maladies cardiovasculaires largement sous-estimés, alors qu’ils ont également un impact considérable sur la santé du cœur.

Plus d'exercice physique offre des mois supplémentaires de vie en bonne santé

Presque tous les répondants (97,5 %) reconnaissent que l’activité physique est bénéfique pour la santé du cœur, mais 60 % font moins d’exercice que les 2,5 heures par semaine recommandées par l’Organisation mondiale de la Santé. Les raisons les plus couramment citées sont le manque de temps, le fait de ne pas aimer le sport et le manque de connaissances sur la façon de commencer une routine d’exercice.

Ce manque d’activité physique suffisante pose problème, car environ 1 200 décès par an sont dus à un manque d’activité physique.5 La prévention et l’exercice sont essentielles pour vivre plus longtemps en bonne santé. En fait, la recherche montre que la pratique régulière d'une activité physique permet de gagner en moyenne neuf mois en bonne santé supplémentaires.6 Mais faire de l’exercice a aussi un impact sur l’économie. Par exemple, on estime qu’en Belgique, 7 181 années de vie ‘saines’ sont perdues chaque année en raison de maladies cardiovasculaires causées par l'inactivité physique. Cela représente pour la société un coût de 360 millions d'euros.7

Prenez soin de votre cœur

Compte tenu de l’impact des maladies cardiovasculaires et des avantages prouvés de l’activité physique, il est crucial que deviennent plus conscients de leur santé cardiaque et s'engagent à aborder préventivement les facteurs de risque potentiels. Pour souligner l’importance d’un cœur en bonne santé et de l’exercice physique régulier, Novartis est le partenaire santé des European Running Championships (y compris le marathon Bruxelles-Leuven) les 12 et 13 avril 2025.

Références

  1. Statbel (28 janvier 2025). Causes de décès. Dernière consultation le 12 mars 2025, de Causes de décès | Statbel(le lien est externe).
  2. Enquête en ligne réalisée par la société d'études iVOX pour le compte de Novartis entre le 21 et le 26 février 2025 auprès de 1 000 Belges représentatifs en termes de langue, de sexe, d'âge et de diplôme. La marge d'erreur maximale sur 1 000 Belges est de 3,02 %.
  3. World Heart Federation. Prevention. Dernière consultation le 12 mars 2025, de CVD Prevention | What We Do | World Heart Federation(le lien est externe).
  4. Hafner M, Yerushalmi E, Stepanek M, et al. Estimating the global economic benefits of physically active populations over 30 years (2020–2050). British Journal of Sports Medicine 2020;54:1482-1487.
  5. Calculs du professeur Van Gestel basés sur les données de l'Institute for Health Metrics and Evaluation (IHME). Global Burden of Disease 2021: Findings from the GBD 2021 Study. Seattle, WA: IHME, 2024. Consultable au : Global Burden of Disease 2021: Findings from the GBD 2021 Study | Institute for Health Metrics and Evaluation(le lien est externe).
  6. Fransen HP, May AM, Beulens JW, Struijk EA, de Wit GA, Boer JM, Onland-Moret NC, Hoekstra J, van der Schouw YT, Bueno-de-Mesquita HB, Peeters PH. Association between lifestyle factors and quality-adjusted life years in the EPIC-NL cohort. PLoS One. 2014 Nov 4;9(11):e111480. doi: 10.1371/journal.pone.0111480. PMID: 25369457; PMCID: PMC4219750.
  7. Calculs du professeur Van Gestel basés sur les données de l'Institute for Health Metrics and Evaluation (IHME). Global Burden of Disease 2021: Findings from the GBD 2021 Study. Seattle, WA: IHME, 2024. Consultable au : Global Burden of Disease 2021: Findings from the GBD 2021 Study | Institute for Health Metrics and Evaluation(le lien est externe).