Les maladies cardiovasculaires sont sous-estimées en Belgique. Une approche différente de la prévention est nécessaire.
À l'occasion de la Journée mondiale du cœur (29 septembre), Novartis attire l'attention sur les souffrances occasionnées par les maladies cardiovasculaires. Selon les résultats d'une enquête commandée par Novartis et menée auprès de 1 000 Belges, la population sous-estime gravement le problème. Environ la moitié des Belges sous-estiment le taux de mortalité annuel dû aux maladies cardiovasculaires. Cette indifférence se reflète dans leur attitude négligente à l'égard des symptômes alarmants et des mesures préventives, au détriment d'un diagnostic et d'un traitement rapides. La maladie cardiovasculaire la plus répandue est l'athérosclérose, ou artériosclérose, une maladie généralement invisible et responsable d'un coût sociétal de 5 milliards d'euros. Cette maladie invisible ne reçoit toutefois pas l'attention nécessaire de la part des patients et des responsables politiques. Chez Novartis, nous voulons remédier à cette situation en travaillant ensemble à la création d'une approche inclusive et globale des maladies cardiovasculaires.
Pourquoi l'athérosclérose est-elle si dangereuse et méconnue ?
L'athérosclérose est une maladie chronique et progressive caractérisée par la formation de plaques dans la paroi artérielle. Environ 750 000 Belges ont déjà été diagnostiqués, et 40 % de la population adulte est exposée au risque de développer cette maladie. 1 2 Étant donné qu’elle est généralement asymptomatique, la maladie n’est souvent pas diagnostiquée ou traitée jusqu’à ce qu'un événement cardiovasculaire - dans la plupart des cas une crise cardiaque ou un accident vasculaire cérébral - n'en révèle la gravité. Cela explique pourquoi les Belges ne prennent pas la maladie suffisamment au sérieux. Cette sous-estimation contraste fortement avec les chiffres montrant que l'athérosclérose est à l'origine de 85 % de toutes les maladies cardiovasculaires.3
Le Belge évalue mal les facteurs de risque et le danger du cholestérol
L'excès de cholestérol est l'une des principales causes de maladies cardiovasculaires, notamment l'athérosclérose. Étonnamment, l'enquête a révélé que les Belges ne sont pas suffisamment conscients de ce danger : seul un Belge sur trois place un taux de cholestérol élevé parmi les trois principales causes. Le surpoids (47 %), le tabagisme (46 %) et l'hypertension artérielle (38 %) sont les principaux facteurs de risque cités. Pour les Belges, un excès de cholestérol n'est généralement pas une raison de paniquer ou de changer de comportement. La majorité des Belges (85 %) qui luttent contre un excès de cholestérol disent en effet ne pas le remarquer. Par ailleurs, la moitié des Belges (53 %) souffrant d'un taux de cholestérol élevé n'ont pas, ou peu, modifié leurs habitudes dans la vie quotidienne.
De meilleures connaissances et informations pour un cœur plus sain
Alors que le Belge ne les place qu'en 3ème position, après le cancer et les troubles neurologiques, les maladies cardiovasculaires sont la première cause de décès (25%) dans notre pays avec le cancer. De plus, un Belge sur deux déclare ne pas savoir exactement ce qu'implique la maladie. Il est frappant de constater que les jeunes sont particulièrement peu informés. Pas moins de 53 % d'entre eux ne savent pas comment réduire le risque de maladies cardiovasculaires au quotidien.
Il y a néanmoins un espoir de progrès dans la lutte contre les maladies cardiovasculaires. La pathologie est bien connue et les maladies cardiovasculaires peuvent être donc être en grande partie évitées par des mesures préventives dans les habitudes de la vie quotidienne. Notamment en arrêtant de fumer, en limitant la consommation d'alcool et en faisant plus d’activité physique. En outre, les facteurs de risque tels que le cholestérol et le diabète sont tout à fait traitables sans devoir réduire drastiquement la qualité de vie.
Une bonne connaissance des (dangers des) maladies cardiovasculaires est toutefois une condition préalable à une bonne prise en charge et à une prévention plus efficace, et c'est là que le bât blesse. En effet, 2 Belges sur 5 (36%) ne savent pas où s'adresser pour obtenir des informations fiables sur les maladies cardiovasculaires. Cette lacune devrait être comblée en mettant des informations fiables à la portée des citoyens grâce à des campagnes ciblées dans lesquelles le gouvernement et les prestataires de soins de santé joueraient un rôle de premier plan.
Travailler ensemble pour construire le système de santé solide de demain
Chez Novartis, nous considérons les résultats de l'enquête en ligne comme la confirmation de ce que nous soupçonnions déjà : les maladies cardiovasculaires ne sont pas une priorité pour les Belges, d'où un manque de connaissances et de mesures. Nous sommes cependant déterminés à changer les choses, mais cela ne sera possible qu'en unissant nos forces. On estime que 80 % des maladies cardiovasculaires peuvent être évitées moyennant une prévention et un traitement approprié.
Nous appelons nos partenaires au sein du gouvernement, des associations de patients et du secteur des soins de santé à unir leurs forces et à faire des maladies cardiovasculaires le fer de lance de notre politique de santé. Il faut changer de stratégie en adoptant des politiques fortes faisant de la prévention et de la sensibilisation une priorité. Ce n'est qu'ainsi que nous pourrons faire évoluer les comportements dans la société, afin que les facteurs de risque et les dangers des maladies cardiovasculaires soient traités plus sérieusement.
Chez Novartis, nous pensons que l’innovation ainsi qu’une approche préventive sont les clefs du succès dans la lutte contre les maladies cardiovasculaires. Cela ne sera possible qu'avec une approche intégrée et complémentaire dans laquelle les citoyens et le système de santé font preuve de volonté et de responsabilité. C'est pourquoi, à l'occasion de la Journée mondiale du cœur, nous invitons tous les intéressés à passer à la vitesse supérieure et à unir leurs forces pour vaincre les maladies cardiovasculaires dans notre pays.