Samuel, vous vous êtes inscrit en tant qu’ambassadeur de la campagne «Change la Suisse». Pourriez-vous vous présenter brièvement?
Je suis une personne pleine d’énergie, animée d’une grande curiosité intellectuelle. J’aime faire de mon mieux et je veux apprendre quelque chose de nouveau au quotidien. Le fait que je souhaite m’impliquer et contribuer pleinement est lié à une phrase que mon grand-père m’a toujours répétée: «Devi dare sempre 300% per ricevere 100%», c’est-à-dire «Dépense-toi chaque fois à 300% pour atteindre 100% de ta performance». Cette devise m’accompagne et me motive depuis mon enfance.
Qu’est-ce qui vous incite à participer à «Change la Suisse»?
J’ai décidé d’agir en tant qu’ambassadeur de «Change la Suisse» afin de susciter l’enthousiasme du plus grand nombre de jeunes au sein et à l’extérieur de Novartis pour cette superbe campagne. Il me tient à cœur que davantage de jeunes comprennent comment fonctionne la politique et ce qu’elle permet de réaliser. Il nous appartient, à nous les jeunes et à tous les électeurs et électrices, de jouer un rôle actif dans la détermination de la direction que prend la Suisse. Avec «Change la Suisse», tous les jeunes de 14 à 25 ans ont l’opportunité, du 8 février au 21 mars 2021, de présenter au Palais fédéral leurs idées pour une Suisse meilleure. Et la meilleure partie, c’est que l’idée gagnante sera adoptée par le Parlement et pourra effectivement être mise en œuvre. Je pense que c’est tout simplement génial et serais extrêmement heureux si vous y participiez également!
Pourquoi d’autres personnes de votre âge devraient-elles également participer, et pourquoi ne le font-elles bien souvent pas?
Je pense que nous nous en sortons très bien en Suisse. Nous avons un très bon système éducatif, de santé et social. Les jeunes comme moi en particulier n’ont jamais connu autre chose que l’actuelle stabilité. Beaucoup assimilent également la participation politique à une volonté de changement. Dans une certaine mesure, c’est tout à fait compréhensible. Je pense cependant que la participation à la vie politique d’un pays peut aussi contribuer à maintenir les bons aspects du système, voire même à l’optimiser. Il faut pour cela que tout le monde se parle ouvertement et ait une seule et même compréhension de la politique. Inculquer ce principe à l’école ou en famille est quelque chose de très intéressant pour beaucoup de jeunes, dont moi. Mais «Change la Suisse» est en revanche une façon excitante, durable et divertissante d’apprendre comment fonctionne la politique et de participer activement à son évolution.
Si vous pouviez, du jour au lendemain, changer quelque chose en Suisse, quelle serait-elle?
Personnellement, j’aimerais rapprocher les générations d’un simple claquement de doigt. Parce que même si je milite pour l’activation politique des jeunes avec mon engagement dans «Change la Suisse», il est extrêmement important pour une société comme la nôtre de maintenir un dialogue entre toutes les classes d’âge. Nous nous sommes toutefois de plus en plus éloignés les uns des autres du fait d’événements tels que les avancées technologiques, les changements culturels ainsi que d’autres aspects. Mon souhait serait donc de surmonter ces différences, mais cela ne fonctionnera que si tout le monde y prend part. Les jeunes pourraient ainsi faire preuve d’un plus grand respect à l’égard des générations précédentes et les aider à suivre le rythme effréné des innovations. Je sais que les jeunes veulent quant à eux souvent être pris au sérieux par la génération de leurs parents et grands-parents, même si nous n’avons pas encore autant d’expérience qu’eux.
Avez-vous une idée de ce à quoi pourrait ressembler la Suisse dans dix ans?
Je suis certain que le développement de la technologie sera de plus en plus rapide. Cela aura également un impact de plus en plus important sur notre quotidien, notamment sur notre vie de famille et notre activité professionnelle. La numérisation pourrait, en 2031, avoir un impact encore plus important sur la Suisse. Je pense qu’il est par conséquent important de suivre ces changements. Cela ne peut à mon avis réussir que si nous encourageons l’apprentissage et impliquons tout le monde dans ce changement.
Où peut-on trouver davantage d’informations sur «Change la Suisse»?
Le plus simple est de vous informer directement en ligne sur «Change la Suisse». Vous y trouverez des explications claires et des instructions sur la façon de participer. Mais je peux aussi recommander les réseaux sociaux, c’est-à-dire Facebook, Instagram, Twitter et YouTube. Allez jeter un œil à ce qui est proposé, vous aurez peut-être un éclair de génie et changerez la Suisse!